One suicide is too many. The figure for youth suicides(aged 10 to 24, male and female, Statistics Canada) in Canada for the year 2012 was 552. Clearly we are not doing enough to support youth with mental health challenges and disabilities in Canada. This needs to change.

From experience and research about best practices in healthcare and education, we compiled action statements for use in our video, our documentary film, “Youth Voices, Youth Hope”.

We couldn’t use all of the statements so, we decided to have an action page in our website to highlight these actions and your recommendations for actions.

Please complete your recommendations with your name or anonymously and we will post them to the website.

We hope the action statements will be a national call to action for greater funding of youth mental health healthcare and educational supports and services that benefit all of us.  Our actions are a testament to the value we place on the lives of young people, all young people.

  • Youth with mental health challenges need to direct their own education & mental health supports and services.
  • We need consistent provincial, territorial and federal mental health systems youth with appropriate funding and immediate service delivery.
  • We need universal access to publicly funded mental health services and supports(like in Australia).
  • We need healthcare and education professionals to be better trained to assist youth with mental health disabilities.
  • We need publicly funded residential education (like in the United States).
  • For some youth with mental health disabilities, it is the only way they can access an education.
  • We need community hubs in schools that provide for the needs of all students.
  • Mental health services and supports should be provided within the school setting; promoting holistic education of mind, body and spirit.
  • We need healthcare and educational professionals to work with students and families as partners. Respectful listening and active support = key to effective partnerships.
  • Youth need to be at the forefront of reshaping mental health services and supports.
  • We need better promotion, prevention and early intervention practises for children and youth.
  • We need school-based mental health programs to build a positive community for everyone.
  • Students need to be able to direct their own educational accommodations – after they know resources available(internal & external).
  • We need more psychologists in schools to ensure that publicly funded psychological-educational assessments are done when learning issues are identified.
  • We need on-site psychological services to be provided to students.
  • We need to stop the “out of sight, out of mind” approach to student absence.
  • School absence is a red flag for serious mental health issues.
  • We need to show compassion and demonstrate support for children and youth who are struggling with mental health issues by:
    •Sending cards with personal messages of support
    •Remembering the person with phone calls and visits
  • Find the motivator for students who struggle with mental health issues.
  • Find the motivator for students who struggle with mental health issues.
  • Motivators can be jobs in the school, participation on teams, special programs to recognize students: whatever helps to motivate students to get to and excel in school.
  • Youth are people first, not our disability.
  • Use people first language in the media, in schools, in healthcare settings.
    Labels are for jars.
  • Create a Ministry of Mental Health with a Minister of Mental Health(like in Australia).
  • We need a ministry that is dedicated to ensuring youth mental health change and action.
  • The mental health of students is more important than grades.
    Increase the healthcare budget to reflect the numbers of youth who need services.
  • The budget for mental health is 6%. It should be 30%
  • Professional training of primary healthcare workers/clinicians, educators and administrators must be on-going.
  • We all have a part to play in suicide prevention.
  • Increase the number of mobile crisis intervention units with trained nurses and police officers to deal with mental health crises.
  • Les jeunes doivent auto-gérer les services et les soutiens de santé mentale et dans le domaine de l’éducation.
  • Nous voulons un système de santé mentale pour les jeunes qui soit cohérent à l’étendue du Canada, avec un financement approprié et des services disponibles sans attente.
  • Nous voulons l’accès universel aux services de santé mentale, financés par le gouvernement (comme en Australie).
  • Nous voulons une meilleure formation des professionnels dans le domaine de la santé et de l’éducation, pour aider les jeunes qui ont des besoins en santé mentale.
  • Nous voulons des internats financés par le gouvernement (comme aux États-Unis).
  • Pour certains jeunes qui ont des maladies mentales, l’internat est le seul moyen d’avoir accès à l’éducation.
  • Nous voulons des carrefours communautaires au sein de nos écoles, qui répondent aux besoins de tous les jeunes.
  • Les services et les soutiens de santé mentale doivent exister à l’intérieur de nos écoles afin d’assurer le développement holistique du corps et de l’esprit.
  • Nous voulons que les fournisseurs de soins de santé et le personnel enseignant travaillent en partenariat avec les jeunes et les familles.
  • Un engagement respectueux et soutenu produit un partenariat efficace.
    Nous voulons de meilleures pratiques en promotion de la santé mentale, en prévention et en intervention précoce pour les enfants et les jeunes.
  • Les jeunes doivent diriger la restructuration des services et des soutiens en santé mentale.
  • Nous voulons des programmes de santé mentale dans nos écoles qui créeront une collectivité positive pour tout le monde.
  • Les jeunes ont besoin d’auto-gérer leurs adaptations en apprentissage, une fois qu’ils soient informés des ressources disponibles à l’intérieur et à l’extérieur de l’établissement d’enseignement.
  • Il faut augmenter le nombre de psychologues dans nos écoles pour assurer l’élaboration des évaluations psychoéducationnels dès que les difficultés d’apprentissage sont identifiées.
  • Nous voulons que les services psychologiques pour les étudiants soient offerts en établissement.
  • Il faut mettre fin à la mentalité “loin des yeux, loin du coeur” à l’égard des etudiants qui s’absentent. L’absentéisme peut être un symptôme d’ une maladie mentale grave.
  • Nous pouvons transmettre notre compassion et appuyer les jeunes qui ont des maladies mentales par certains gestes comme les suivants:
    • envoi de cartes de voeux avec une note personnelle d’appui
    • appels téléphoniques et visites chez le jeune
  • Il faut trouver une activité qui offre un sens de motivation au jeune qui présente une maladie mentale.
  • Par exemple : une responsabilité liée au fonctionnement de l’école; la participation aux sports; des programmes de reconnaissance; bref, tout ce qui aide à motiver l’étudiant à vouloir assister à l’école et faire son mieux.
  • Les jeunes sont d’abord et avant tout des êtres humains. Nous ne voulons pas être reconnus uniquement par notre maladie mentale ou handicap physique.
  • Il faut faire attention à la terminologie qu’on utilise dans les médias, dans les écoles et dans le milieux des soins de santé. Nous sommes des êtres humains et non des déficiences.
  • Il faut créer un ministère de la Santé mentale et, à la tête, un ou une ministre de la Santé mentale.
  • Nous voulons un ministère qui a comme mandat la mise en oeuvre des mesures qui produisent des actions progressives en matière de santé mentale des jeunes.
  • Il faut augmenter le budget de santé afin de desservir le nombre de jeunes qui ont besoin de services.
  • Le budget pour la santé mentale n’est que 6 %. Il devrait s’élever à 30 %.
    Il faut mettre sur pied une formation continue et permanente des fournisseurs de soins de santé, des éducateurs et des administrateurs.
  • La santé mentale des étudiantes et des étudiants est plus importante que les notes.
  • Nous avons tous un role à jouer pour prévenir le suicide.